Google Maps pourrait être censuré pendant les Jeux Olympiques

À mesure que les Jeux Olympiques approchent à grands pas, Paris se prépare à accueillir 15.3 millions de visiteurs cet été. Dans ce contexte, une annonce récente de Laurent Probst, patron d’Île-de-France Mobilités, a suscité de vives inquiétudes. Ce dernier a déclaré qu'il serait possible que Google Maps soit censuré durant les JO. Mais pourquoi une app de navigation essentielle serait interdite durant un événement de telle envergure? Pour contrer l’afflux monstrueux attendu cet été, l’Île-de-France Mobilités, l'autorité organisatrice des transports en commun en Île-de-France, a annoncé lancer une application de navigation qui va proposer aux voyageurs les trajets les plus « confortables mais pas forcément les plus courts » afin d’éviter le chaos. Le but étant de décongestionner un maximum les lignes de métro qui seront les plus utilisées. 

Dans ce cadre, M. Probst aurait demandé aux applications telles que Google Maps de relayer leurs itinéraires pour que le voyageur passe par le chemin que les autorités lui ont indiqué. Il a déclaré : « Nous avons confiance dans le fait qu’ils joueront le jeu. S’ils ne le font pas, il faudra que l’État prenne les décisions nécessaires. On leur demandera de fermer leur application. C’est un enjeu de sécurité publique ». C’est exactement cette déclaration qui a causé le début de la polémique. Cependant, Google Maps a réagi rapidement en soulignant qu'elle travaillait en étroite collaboration avec les autorités locales, y compris l'Île-de-France Mobilités, pour trouver des solutions qui permettront de maintenir les services de cartographie en ligne tout en contribuant à la gestion efficace du trafic pendant l'événement. La société a également encouragé les utilisateurs à rester informés des mises à jour et des ajustements éventuels qui pourraient être nécessaires pendant cette période exceptionnelle. 

L’Île-de-France Mobilités a également répondu à la controverse dans un communiqué dans lequel il ne nie pas les dires de son patron mais précise qu’ un travail est en cours avec le ministère des Transports afin de collaborer avec les plateformes SNM (services numériques de mobilité) telles que Google Maps afin que les bonnes informations soient transmises aux voyageurs. L’éventuelle possibilité que les applications de navigation ferment pendant les JO reste à être confirmée. Si jamais Google Maps sera censuré, il faudra une communication efficace de la part des autorités et surtout que leur application soit infaillible au risque d’un scénario cauchemardesque. Quoi qu’il en soit, il faudra suivre l’actualité de près pour être au courant des dernières mises à jour.