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Quelle histoire se cache derrière les mascottes des Jeux olympique ?

De la première mascotte née en 1968 aux Phryges de 2024, on vous raconte l'origine de ces emblèmes

Quelle histoire se cache derrière les mascottes des Jeux olympique ?  De la première mascotte née en 1968 aux Phryges de 2024, on vous raconte l'origine de ces emblèmes

Bien que la légende raconte que les Jeux Olympiques apparurent pour la première fois en 776 av. JC, ce n’est qu’en 1968 que la première mascotte fit son apparition. Créée par Aline Lafargue à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver de Grenoble, elle répondait au doux nom de Schuss et était composée d’une tête bi-colore blanche et rouge et d’un corps en forme de zigzag bien ancré sur ses skis. C’est donc Schuss qui ouvrit les festivités et lança la tradition de créer un petit personnage pour chaque édition des Jeux. Souvent conçue de manière à refléter la région ou le pays dans lequel se déroulent les épreuves, la mascotte prend généralement la forme d’un animal local  ou d’une créature imaginaire. Cette année pourtant, ce n’est ni un raton laveur ni une tortue et encore moins le rat de ratatouille qui ont passé le casting de mascotte officielle des JO de Paris. Les stars des jeux cette année ne seront autres que les Phryges. C’est un duo de bonnets phrygiens rouges qui fera office de symbole à l’évènement (un représentant les jeux olympiques et l’autre les jeux paralympiques).

Quelle histoire se cache derrière les mascottes des Jeux olympique ?  De la première mascotte née en 1968 aux Phryges de 2024, on vous raconte l'origine de ces emblèmes | Image 515156
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Si l’on faisait un petit saut dans le passé, on se rendrait vite compte que la mascotte n’est pas un aspect si secondaire des jeux après tout, et a quelquefois pris une ampleur considérable. Afin de trouver un représentant digne de ce nom, il est de coutume que chaque pays organise un concours ou un appel à candidature. En 2014, la compétition à fait rage en Russie, avec plus de 24 000 dessins reçus. Le tout à pris un tel engouement que les résultats ont même été diffusés à la télévision nationale. Quelques décennies plus tôt, pour les Jeux de Los Angeles de 1984, ce n’est autre que Robert Moore, créateur du studio Walt Disney qui prit soin d'imaginer la mascotte (Sam l’aigle, symbole de la nation américaine). Un personnage pensé et conçu méticuleusement afin de paraître doux et sympathique plutôt que réaliste afin de plaire aux enfants. Certaines mascottes semblent même avoir des vies frénétiques, comme ce fut le cas de l’ours Misha, qui a carrément vécu une expérience extra-terrestre et s’est envolé l’espace à bord de la fusée «Soyouz» deux ans avant le début des JO de Moscou en 1980.

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L'our Misha - Moscou 1980
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Vinicius & Tom - Rio 2016
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L'ours polaire - Scotchi 2014

Cette année pourtant, aucune envolée mystique ou expérience fantastique n’est prévue pour nos mascottes. Et pour cause, le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) a décidé de viser un idéal réaliste. Couvre-chef conique avec la pointe rabattue vers l'avant, porté comme signe distinctif par les insurgés de la Révolution française de 1789 et adopté par la suite par les partisans de la République, le bonnet phrygien représente la liberté et la révolution. Des valeurs que le peuple français arbore fièrement depuis la nuit des temps. En ce qui concerne le choix de représenter un personnage visiblement handicapé, Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, explique : «On avait aussi envie que la mascotte paralympique de Paris 2024 ait un handicap visible. On a bien conscience que la majorité des handicaps ne sont pas visibles, mais on assume le fait que ces athlètes d’exceptions, on puisse mieux les valoriser, mieux les inclure dans notre société». Un message d’inclusion donc, en plus d’incarner l’esprit du partage et du dépassement de soi véhiculé par le sport.«On a des messages forts autour de la sobriété de ces jeux, autour de la place du sport dans la société, de l’inclusion et les mascottes vont aller parler aux enfants», conclut-il. Les nouvelles mascottes sont disponibles à la vente sur SPOT24, tandis que les plus anciennes font l’objet de recherches effrénées sur les sites de revente et sont désormais considérées comme des objets collectors.