Le slowmance, la nouvelle tendance de dating dans la communauté LGBTQIA+

Dans une ère où le « ghosting » et les « situationships » sont monnaie courante, il semblerait qu’une nouvelle tendance émerge chez les LGBTQIA+: le « slowmance ». Le terme a été inventé par l’appli de rencontres Hinge qui l’a mentionné pour la première fois dans son rapport sur les comportements amoureux de la communauté queer, publié ce mois-ci. Hinge définit le « slowmance » comme « sortir avec quelqu'un plus consciemment en ralentissant le rythme, en mettant en place des limites claires et en fixant des intentions ». 

Le rapport D.A.T.E 2024 de Hinge analyse que « Pour les daters LGBTQIA+, les rencontres modernes peuvent apporter une vague de défis uniques, de l'exploration de la queerness pour la première fois au coming out aux amis et à la famille. » L'équipe de Hinge affirme que le fait d'opter pour un slowmance peut « aider les personnes à construire une base solide et à faire des choix qui conduisent à un processus de rencontre plus facile dans un monde qui semble parfois bien trop compliqué ». Mais comment se lancer dans la slowmance? Hinge conseille tout d’abord d'adopter un départ en douceur. L'étude de Hinge a montré que seuls 20 % des utilisateurs LGBTQIA+ préfèrent éviter les « small talk » et poser une question profonde au début de la conversation. L'équipe recommande donc que les premières conversations soient légères, positives et engageantes. Le deuxième conseil est de planifier des rendez-vous sans pression. C’est-à-dire des rencards dont le but premier est d’apprendre à connaître la personne, dans un environnement décontracté où il est possible d’avoir des conversations intimes.

Ceci permettra d’évaluer plus facilement l'alchimie potentielle avant d'aller plus loin. Les clubs, les fêtes et les cinémas ont tendance à être les endroits les moins prisés pour les premiers rendez-vous, tandis que les cafés sont les préférés, suivis des bars et des restaurants. Moe Ari Brown, thérapeute agréé et expert en amour chez Hinge, déclare : « Les rencontres peuvent être particulièrement complexes pour les dragueurs queer, et ce pour de nombreuses raisons. Opter pour une slowmance aide les LGBTQIA+ à cultiver une intimité émotionnelle et à construire les fondations solides nécessaires pour naviguer dans ces complexités. »