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More Than - Manu Koné

Role Model

More Than - Manu Koné Role Model

Manu Koné

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Alors que le tournoi de football des Jeux Olympiques de Paris24 bat son plein, Manu Koné, capitaine de l'équipe des moins de 23 ans et talentueux footballeur de 22 ans, est déterminé à remporter une médaille d'or sur son sol. Le milieu de terrain du Borussia Mönchengladbach, originaire de Colombes, est l'une des étoiles montantes du football français et il est prêt à montrer à la jeune génération que le succès est possible, même si l'on vient de la périphérie. Koné a partagé avec nous son parcours et la mentalité qu'il adopte face à la concurrence, un véritable modèle et la nouvelle star de More Than.

En tant qu'habitant de banlieue, que représentait Paris pour toi pendant ton enfance et ton adolescence ?

La banlieue, c’est la base. Je n’ai que des bons souvenirs et je suis même content de venir de banlieue, je n’ai aucun regret.


Tu débarques à Toulouse vers 15 ans. Comment se passe ce changement de vie à un si jeune âge ?

Le seul changement qu'il y a eu était surtout le déménagement dans une autre ville, ainsi que de quitter la « maison » dès l'âge de 11 ans et de faire Clairefontaine pendant 2 ans. J'étais déjà conditionné et prêt pour Toulouse, et mes parents savent très bien que lorsqu'il s’agit de foot, j'oublie tout.


Grâce à ton talent, tu as été convoqué chez les Bleuets (Espoirs). Thierry Henry t’a nommé capitaine de l’équipe de France qui participera aux JO chez toi, à Paris, devant ta famille et tes potes. Comment tu te sens ?

J’ai hâte d’y participer et surtout, en tant que Parisien, c’est une obligation pour moi de me donner à fond et de ramener la médaille d’or. Ce serait une grande fierté pour ma famille. Être capitaine est une responsabilité que j'apprécie, j’aime montrer la voie à mes coéquipiers.

En 2017, à seize ans, tu étais en claquettes-chaussettes au centre de formation de Toulouse. Bientôt, tu vas porter un costume Berluti sur mesure pour la cérémonie d’ouverture des JO, en tant que capitaine…

Ce fut une véritable illumination. Lorsque j'étais plus jeune, je ne pensais pas forcément à une étape aussi importante, mais au fil du temps, elle a commencé à devenir réelle jusqu'à ce qu'elle soit là, maintenant. Et je sais que les vêtements sont très beaux.

Ton amour pour la mode ? Tu l’as toujours eu ou est-il plus récent?

En termes de style, j'étais un peu timide quand j'étais plus jeune, mais cela fait maintenant un moment que je m'intéresse beaucoup à la mode.


Qui s’habille le mieux dans l’équipe?

Moi, sinon Khéphren ou Costello.

La banlieue, c’est la base. Je n’ai que des bons souvenirs et je suis même content de venir de banlieue, je n’ai aucun regret.
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La banlieue, c’est la base. Je n’ai que des bons souvenirs et je suis même content de venir de banlieue, je n’ai aucun regret.
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Vas-tu porter une tenue spéciale pour monter les marches de Clairefontaine?

Oui, je vais essayer d'avoir du style, mais pas trop. Notre priorité est de remporter la médaille d'or.


Qu'y aura-t-il dans ta playlist sur la pelouse pendant les JO?

Ça dépendra de mon humeur, mais j'écouterai probablement du Kaaris, du Ninho, du Tiakola, du L2B Gang et surtout La Team Paiya.


Raconte-nous cette idée de donner vie à un tournoi de foot, baptisé MK CUP, chez toi, à Villeneuve-la-Garenne.

Cette idée a toujours été dans ma tête. J’ai eu des exemples dans ma vie, et je veux être un exemple pour les jeunes de chez moi. À partir de mes 15 ans, quand j’ai commencé à jouer « sérieusement », je me suis toujours dit qu'il fallait devenir professionnel pour rendre à ma ville ce qu’elle m’a donné. Dans ce sens, le but de cet événement est de faire plaisir à ma ville et de motiver les jeunes à devenir quelqu’un.

Photographer Alexandre N’guetta
Stylist & Interview David Bellion