Les consommateurs préfèrent les marques des créateurs de contenu
Une nouvelle étude confirme la domination des influenceurs sur le marché de la mode et de la beauté
22 Octobre 2024
L'essor des réseaux sociaux a radicalement changé les habitudes d'achat des consommateurs, mais les effets de ce bouleversement ne se font sentir qu'aujourd'hui, après le boom des marques des créateurs de contenu. De plus en plus d'influenceurs et d'autres créatifs ayant une forte présence en ligne décident de lancer une marque pour vendre des produits de beauté ou de mode, sur les traces des entrepreneuses Kylie Jenner (propriétaire de Kylie Cosmetics, Khy, Sprinter et d'autres) ou Hailey Bieber (propriétaire de Rhode). Le nombre de marques lancées par des créateurs de contenu semble sans fin, c'est pourquoi une nouvelle étude de Billion Dollar Boy a tenté de faire le point, en analysant la perception des consommateurs vis-à-vis des entreprises fondées par des influenceurs et similaires. Selon les résultats de l'étude, qui a réalisé un sondage auprès de plus de 4 000 personnes, 500 entrepreneurs et 500 influenceurs américains et anglais, 65 % des consommateurs - presque deux sur trois - ont acheté un produit ou un service d'un créateur de contenu.
La majorité des clients qui achètent auprès des créateurs de contenu appartiennent aux nouvelles générations, indique l'étude de Billion Dollar Boy, mais de toute façon, pas moins de 27 % des consommateurs interrogés se disent plus enclins à acheter auprès des créateurs numériques par rapport aux marques traditionnelles. Pour justifier leur préférence, 35 % des consommateurs affirment vouloir soutenir des entreprises petites ou émergentes, 30 % disent faire davantage confiance aux influenceurs qu'aux marques classiques, tandis que 26 % affirment acheter auprès des créateurs par pure fidélité. L'étude a également approfondi les principales difficultés que doivent surmonter les créateurs souhaitant lancer leur propre entreprise, telles que le manque de fonds, qui touche 38 % des personnes interrogées, le manque d'expérience dans le secteur (31 %), le manque de soutien (27 %) et enfin la nécessité d'une chaîne d'approvisionnement fiable (15 %).