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La Sculpture Olympique réalisé par l'artiste Alison Saar dévoilé dans le jardin d'Aznavour

Une œuvre engagé qui se veut multiculturel et solidaire pour représenter cette compétiton

La Sculpture Olympique réalisé par l'artiste Alison Saar dévoilé dans le jardin d'Aznavour Une œuvre engagé qui se veut multiculturel et solidaire pour représenter cette compétiton

Alors que les athlètes des JO 2024 sont sur les starting blocks prêt à concourir, il s’avère que les artistes ne sont pas laissé de côté à l’approche de la compétition. On s’aperçoit que la ville réalise de plus en plus d’expositions liées au sport ces derniers temps, mais le symbole le plus important liant art et jeux olympiques nous a enfin été dévoilé ce dimanche 23 juin dans la capitale, la sculpture Olympique des JO 2024 au coeur du jardin de Charles-Aznavour dans le 8ème arrondissement. Une œuvre polysémique, puissante, réalisée par la sculptrice et artiste visuelle multimédias américaine de 68 ans, Alison Saar. Cette dernière récompensé par plusieurs prix durant sa carrière tel que la Bourse de la Fondation John Simon Guggenheim Memorial, le Prix Joan Mitchell Foundation ou encore Excellence in Design Award décerné par la New York City Art Commission, a toujours été engagé et montrer des valeurs s'inspirant de celles de la compétition. Mais alors pourquoi cette statue semblent si pertinente dans l’époque de rupture que nous vivons ? 

Alors que la France ainsi que le reste du monde semblent de plus en plus divisés pour des raisons politiques, économiques ou idéologique, cette sculpture symbolise une véritable figure de multiculturalité, de solidarité et de paix. Intitulée « Salon », elle représente selon l’artiste californienne : « espace ouvert à tous, qui favorise le dialogue et permet les rencontres ». Elle personnifie une femme noire assise, tenant dans sa paume gauche, une flamme dorée, hommage certains à la flamme olympique, et dans sa main droite, un rameau d’olivier, symbole de paix.  Composé de bonze et de roche volcanique, pouvant apparemment résister à tout type d’intempérie comme aux pollutions environnementales, pour une longévité idéale. Elle fut confectionnée au Puy-de-Dôme en France, afin de valoriser l’artisanat local de réduire son empreinte carbone. L'œuvre rassemble 6 chaises au total, 5 évoquant chacune divers continents : l’Afrique de l’Ouest, l’Amérique du Sud, la Chine et l’Europe. La dernière, fait référence à un siège olympique en vue de rappeler les origines des Jeux olympiques. 

Alison Saar, peu connue en France, fut sélectionnée par le comité Olympique et la ville de Paris pour réaliser cette pièce. Selon le dossier presse, « son engagement envers les valeurs humanistes et de paix de l'olympisme » et « son souhait d'avoir une production locale afin de soutenir l'artisanat français et de réduire l'empreinte carbone » furent les raisons de leur choix pour l’artiste. Aux états-unis, ses sculptures et installations se concentre majoritairement sur l’identité féminine noir, conçu à partir de matériaux naturels, et intégrants différents attributs traditionels de la culturelles africaine, afro-américaines et jamaicaines. Déjà exposé dans divers fameux musées américains tels que le Whitney Museum à New York ou le Lacma à Los Angeles, « salon » est le premier projet de l’artiste en dehors du territoire. Saar succède au dernier artiste sollicité pour les Jeux Olympique de Tokyo, le français Xavier Veilhan qui nous avait présenté sa collection de sculpture intitulé « The Audience » symbolisant également la solidarité à travers les communautés, composée de cinq personnages d’âges, de nationalités et de sexes différents. Alison réalise une œuvre engagée,  également capturant l'essence même, à la fois humaine et populaire, en tissant les fils des rêves de paix dans le tissu tumultueux de cette compétition, les Jeux Olympiques, dans une période de désunion.